Avocate d'origine Amérindienne (Colombie) et Afro descendante, Rosa Amelia Plumelle-Uribe vit en France, et bien qu'ayant reçu une formation en droit, celle-ci s'est longuement intéressée à l'histoire, notamment celle des peuples opprimés par le monde « blanc occidentale ». Ses recherches acharnées et titanesques découlant de son intérêt pour ce domaine lui ont permit d'écrire ce livre, ce monument intitulé « La férocité blanche » le quel retrace avec authenticité le triste destin des peuples confrontés à la barbarie leucodermique.
Dans son ouvrage l'écrivaine souligne la place et l'importance toute particulière que les historiens Eurocentriste accordent à la terminologie, le monopole et l'apanage de cette terminologie ne s'appliquant que sur un certain type de populations témoigne de ce racisme et de cette hiérarchie des peuples institutionnalisée par le monde occidental. Ainsi pour des faits historiques limités dans l'espace et la durée, les historiens n'hésitent pas à employer et abuser de termes pompeux et récurrents tels que « le crime des crimes », "crimes contre l'humanité", "déportation de masse", "Holocauste","Shoah"...Tandis qu'ils occultent ou bien usent d'euphémismes pour relater des événements, pourtant bien plus conséquents d'un point de vue spacio- temporel, qu'en terme d'impact démographique et de séquelles manifestes sur les populations dont il est question. N'oubliant pas de mentionner les retombées perverses de l'euphémisation historique qui dans un premier temps vise à déculpabiliser les coupables, ensuite à intérioriser dans l'esprit du sujet « blanc » ce sentiment de supériorité leucodermique et par ailleurs l'infériorisation des peuples mélanodermes.
Tout compte fait, cette stratégie employée par les historiens eurocentristes dessert l'occident plus qu'il ne le sert, car il le vide de toute moralité et le dépossède de son humanisme. Ainsi pour se soulager la conscience, ces mêmes leucodermes useront et abuseront d'inepties, de fables et de légende en tout genre pour justifier la barbarie à laquelle ils ont souscrit lorsqu'ils ne se contentent pas tout simplement d'inviter les victimes à oublier et mettre une croix sur ce passé dont ils revendiquent eux même l'héritage et les bénéfices colossaux (économiques, scientifiques, intellectuel...)
"Il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu'il y a au Viet Nam une tête coupée et un œil crevé et qu'en France on accepte, une fillette violée et qu'en France on accepte, un Malgache supplicié et qu'en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s'opère, une gangrène qui s'installe, un foyer d'infection qui s'étend et qu'au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées, de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l'Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l'ensauvagement du continent. Où veux-je en venir ? À cette idée : que nul ne colonise innocemment, que nul non plus ne colonise impunément ; qu'une nation qui colonise, qu'une civilisation qui justifie la colonisation – donc la force – est déjà une civilisation malade (...) Aimé Césaire _ Discours sur le colonialisme.
Ainsi, des faits marquants tels que l'extermination totale des populations Amérindiennes, l'acculturation et l'anéantissement de leur civilisation par les conquérants leucodermes, sans parler des génocides, déportation, lynchage et déshumanisation des populations Noirs Par ses mêmes conquérants, sont quasiment minimisés lorsqu'ils ne sont pas tout simplement occultés de nos livres d'histoire.
Comprenez bien que la terminologie dont il est question à le pouvoir de changer la donne historique et par conséquent, elle est une arme redoutable d'aliénation et d'asservissement mentale, car elle impacte sur notre perception des réalités.
Rosa Amelia Plumelle-Uribe dénonce ce « contrôle des formes d'expression » lorsqu'un historien lui défend formellement d'employer le terme «déportation» (exclusivement réservé aux juifs) pour parler de l'esclavage des Noirs :
"J'ignorais que même le droit d'appeler par son nom la déportation d'êtres humains la plus gigantesque de l'histoire de l'humanité ait connue pouvait nous être contestée. (...) Ainsi, parce que les auteurs de ces actes barbares privilégièrent l'emploi d'euphémismes comme 'traite', nous serions priés de nous en tenir là ..."
En s'appuyant sur les écrits de las casas et sur les témoignages historiques tirés de la conquête de l'Amérique, l'écrivaine met en exergue deux faits essentiellement occultés sur les natifs des Amérique. Premièrement, la barbarie avec laquelle s'est opéré le génocide de ce peuple par les Conquistadors : crimes atroces récurrents, viols, déportations, travail forcé, privation de nourriture... Et enfin l'évidence d'une atteinte à la «race» Amérindienne par une épuration de sa population.
"En se limitant au Mexique, à la veille de la conquête sa population est d'environ 25 millions, en 1600, elle est de 1 million. "Si le mot génocide ne s'est jamais appliqué avec précision à un cas, c'est bien celui-ci. C'est un record, me semble-t-il, non seulement en termes relatifs (une destruction de l'ordre de 90 % et plus), mais aussi en termes absolus, puisqu'on parle d'une diminution de population estimée à 70 millions d'êtres humains. Aucun des grands massacres du XXe siècle ne peut être comparé à cette hécatombe."
« Des Chrétiens rencontrèrent une Indienne qui portait dans ses bras un enfant qu'elle était en train d'allaiter ; et comme le chien qui les accompagnait avait faim, ils arrachèrent l'enfant des bras de la mère et, tout vivant, le jetèrent au chien qui se mit à le dépecer sous les yeux même de la mère... » ( "La Férocité Blanche" p. 43 )
« Quand il y avait parmi les prisonniers, quelques femmes récemment accouchées, pour peu que les nouveau-nés se missent à pleurer, ils les prenaient par les jambes et les assommaient contre les rochers, ou les jetaient dans les broussailles pour qu'ils achèvent de mourir. "La Férocité Blanche" p. 43
« Arrivés au village après ce déjeuner sur l'herbe, les Espagnols ont une nouvelle idée : c'est de vérifier si les épées sont aussi tranchantes qu'elles paraissent. Un Espagnol ( dont on peut croire que le diable s'était emparé ) subitement tire l'épée et aussitôt les cent autres en font autant, et entreprennent d'éventrer, pourfendre et massacrer ces brebis, ces agneaux, hommes et femmes, enfants et vieillards, qui étaient assis, tranquilles, regardant étonnés les chevaux et les Espagnols. En un rien de temps, il ne reste aucun survivant de tous ceux qui se trouvaient là... Le sang ruisselait de partout comme si l'on avait tué un troupeau de vaches. ( "La Férocité Blanche" p. 44 et 45 )
" En général, ils tuent les chefs de cette manière : avec des piliers en bois, on improvise des grilles sur lesquelles les personnes sont attachées. En dessous, on allume le feu doucement pour que les victimes soient rôties lentement. Une fois, je vis qu'on rôtissait sur les grilles quatre ou cinq chefs indiens qui hurlaient de douleur. Comme leurs cris dérangeaient le sommeil du capitaine, il ordonna de plutôt les noyer. Mais le bourreau chargé de les faire rôtir ( et dont j'ai connu la famille à Séville ) préféra étouffer leurs cris avec des morceaux de bois enfoncés dans leurs bouches ".( « Las Casas » et "La Férocité Blanche" p. 107-108 )
Le rapt, la déportation et l'esclavage des Noirs qui s'ensuivit en Amérique ont transformer ce continent en un vaste camp de concentration, l'écrivaine parle « du plus grand camp de concentration pour non-blancs » qui ait jamais existé.
Aussi, elle n'hésite pas à pointer du doigt la violence absolue et la nature toute spécifique du système esclavagiste qui durant près de 5 siècles s'est appliqué à mettre en œuvre et en vigueur, l'exploitation et la mise à mort d'êtres humains considérés comme biens meubles. Quatre siècles de barbarie, quatre siècles enfermé dans les ténèbres de l'immoralité, une immoralité qui a atteint son apogée au point que les descendants d'esclaves en viennent à fermer les yeux sur ce cauchemar en prôner de manière intempestive l'effacement et le pardon facile de cette horreur que l'on pourrait à juste titre qualifier de crime impardonnable, tant il est parvenu à nier à l'homme Noir son humanité ainsi que ses droits les plus fondamentaux, ce qui ne fut pas le cas pour les Juifs.
À travers son ouvrage Rosa Amelia Plumelle-Uribe nous révèle cette institution macabre qui dans son fond et sa forme exige que l'on tue à la tâche les esclaves en raison de la manne économique que représentait leur dur labeur, quoiqu'en dise Mr Guerlain, l'amnésique qui ose nier le fait que leur société et leur monde capitaliste s'est bâtit sur la sueur du peuple Noir.
À cette exploitation machiavélique s'adjoint une cascade d'actes de barbarie et de sadismes aux quels bons nombres de Noirs ont succombés
« Un jugement du conseil supérieur de la Martinique a condamné, le 17 juin 1679, plusieurs nègres à subir l'amputation d'une jambe, plusieurs négresses à avoir le nez coupé et tous à être marqués d'une fleur de lys empreinte sur le front avec un fer rouge, pour avoir cherché à s'évader. Les juges déclarèrent, dans cet arrêt, avoir usé d'indulgence... ( Joseph E. Morenas, "Précis historique de la traite des Noirs et de l'esclavage colonial" ) ( "La Férocité Blanche" p. 57 )
« Un jugement du Conseil supérieur de la Martinique condamna, le 20 octobre 1670, un Noir à avoir une jambe coupée puis exposée à la potence.
Dans son ouvrage l'écrivaine souligne la place et l'importance toute particulière que les historiens Eurocentriste accordent à la terminologie, le monopole et l'apanage de cette terminologie ne s'appliquant que sur un certain type de populations témoigne de ce racisme et de cette hiérarchie des peuples institutionnalisée par le monde occidental. Ainsi pour des faits historiques limités dans l'espace et la durée, les historiens n'hésitent pas à employer et abuser de termes pompeux et récurrents tels que « le crime des crimes », "crimes contre l'humanité", "déportation de masse", "Holocauste","Shoah"...Tandis qu'ils occultent ou bien usent d'euphémismes pour relater des événements, pourtant bien plus conséquents d'un point de vue spacio- temporel, qu'en terme d'impact démographique et de séquelles manifestes sur les populations dont il est question. N'oubliant pas de mentionner les retombées perverses de l'euphémisation historique qui dans un premier temps vise à déculpabiliser les coupables, ensuite à intérioriser dans l'esprit du sujet « blanc » ce sentiment de supériorité leucodermique et par ailleurs l'infériorisation des peuples mélanodermes.
Tout compte fait, cette stratégie employée par les historiens eurocentristes dessert l'occident plus qu'il ne le sert, car il le vide de toute moralité et le dépossède de son humanisme. Ainsi pour se soulager la conscience, ces mêmes leucodermes useront et abuseront d'inepties, de fables et de légende en tout genre pour justifier la barbarie à laquelle ils ont souscrit lorsqu'ils ne se contentent pas tout simplement d'inviter les victimes à oublier et mettre une croix sur ce passé dont ils revendiquent eux même l'héritage et les bénéfices colossaux (économiques, scientifiques, intellectuel...)
"Il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu'il y a au Viet Nam une tête coupée et un œil crevé et qu'en France on accepte, une fillette violée et qu'en France on accepte, un Malgache supplicié et qu'en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s'opère, une gangrène qui s'installe, un foyer d'infection qui s'étend et qu'au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées, de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l'Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l'ensauvagement du continent. Où veux-je en venir ? À cette idée : que nul ne colonise innocemment, que nul non plus ne colonise impunément ; qu'une nation qui colonise, qu'une civilisation qui justifie la colonisation – donc la force – est déjà une civilisation malade (...) Aimé Césaire _ Discours sur le colonialisme.
Ainsi, des faits marquants tels que l'extermination totale des populations Amérindiennes, l'acculturation et l'anéantissement de leur civilisation par les conquérants leucodermes, sans parler des génocides, déportation, lynchage et déshumanisation des populations Noirs Par ses mêmes conquérants, sont quasiment minimisés lorsqu'ils ne sont pas tout simplement occultés de nos livres d'histoire.
Comprenez bien que la terminologie dont il est question à le pouvoir de changer la donne historique et par conséquent, elle est une arme redoutable d'aliénation et d'asservissement mentale, car elle impacte sur notre perception des réalités.
Rosa Amelia Plumelle-Uribe dénonce ce « contrôle des formes d'expression » lorsqu'un historien lui défend formellement d'employer le terme «déportation» (exclusivement réservé aux juifs) pour parler de l'esclavage des Noirs :
"J'ignorais que même le droit d'appeler par son nom la déportation d'êtres humains la plus gigantesque de l'histoire de l'humanité ait connue pouvait nous être contestée. (...) Ainsi, parce que les auteurs de ces actes barbares privilégièrent l'emploi d'euphémismes comme 'traite', nous serions priés de nous en tenir là ..."
En s'appuyant sur les écrits de las casas et sur les témoignages historiques tirés de la conquête de l'Amérique, l'écrivaine met en exergue deux faits essentiellement occultés sur les natifs des Amérique. Premièrement, la barbarie avec laquelle s'est opéré le génocide de ce peuple par les Conquistadors : crimes atroces récurrents, viols, déportations, travail forcé, privation de nourriture... Et enfin l'évidence d'une atteinte à la «race» Amérindienne par une épuration de sa population.
"En se limitant au Mexique, à la veille de la conquête sa population est d'environ 25 millions, en 1600, elle est de 1 million. "Si le mot génocide ne s'est jamais appliqué avec précision à un cas, c'est bien celui-ci. C'est un record, me semble-t-il, non seulement en termes relatifs (une destruction de l'ordre de 90 % et plus), mais aussi en termes absolus, puisqu'on parle d'une diminution de population estimée à 70 millions d'êtres humains. Aucun des grands massacres du XXe siècle ne peut être comparé à cette hécatombe."
« Des Chrétiens rencontrèrent une Indienne qui portait dans ses bras un enfant qu'elle était en train d'allaiter ; et comme le chien qui les accompagnait avait faim, ils arrachèrent l'enfant des bras de la mère et, tout vivant, le jetèrent au chien qui se mit à le dépecer sous les yeux même de la mère... » ( "La Férocité Blanche" p. 43 )
« Quand il y avait parmi les prisonniers, quelques femmes récemment accouchées, pour peu que les nouveau-nés se missent à pleurer, ils les prenaient par les jambes et les assommaient contre les rochers, ou les jetaient dans les broussailles pour qu'ils achèvent de mourir. "La Férocité Blanche" p. 43
« Arrivés au village après ce déjeuner sur l'herbe, les Espagnols ont une nouvelle idée : c'est de vérifier si les épées sont aussi tranchantes qu'elles paraissent. Un Espagnol ( dont on peut croire que le diable s'était emparé ) subitement tire l'épée et aussitôt les cent autres en font autant, et entreprennent d'éventrer, pourfendre et massacrer ces brebis, ces agneaux, hommes et femmes, enfants et vieillards, qui étaient assis, tranquilles, regardant étonnés les chevaux et les Espagnols. En un rien de temps, il ne reste aucun survivant de tous ceux qui se trouvaient là... Le sang ruisselait de partout comme si l'on avait tué un troupeau de vaches. ( "La Férocité Blanche" p. 44 et 45 )
" En général, ils tuent les chefs de cette manière : avec des piliers en bois, on improvise des grilles sur lesquelles les personnes sont attachées. En dessous, on allume le feu doucement pour que les victimes soient rôties lentement. Une fois, je vis qu'on rôtissait sur les grilles quatre ou cinq chefs indiens qui hurlaient de douleur. Comme leurs cris dérangeaient le sommeil du capitaine, il ordonna de plutôt les noyer. Mais le bourreau chargé de les faire rôtir ( et dont j'ai connu la famille à Séville ) préféra étouffer leurs cris avec des morceaux de bois enfoncés dans leurs bouches ".( « Las Casas » et "La Férocité Blanche" p. 107-108 )
Le rapt, la déportation et l'esclavage des Noirs qui s'ensuivit en Amérique ont transformer ce continent en un vaste camp de concentration, l'écrivaine parle « du plus grand camp de concentration pour non-blancs » qui ait jamais existé.
Aussi, elle n'hésite pas à pointer du doigt la violence absolue et la nature toute spécifique du système esclavagiste qui durant près de 5 siècles s'est appliqué à mettre en œuvre et en vigueur, l'exploitation et la mise à mort d'êtres humains considérés comme biens meubles. Quatre siècles de barbarie, quatre siècles enfermé dans les ténèbres de l'immoralité, une immoralité qui a atteint son apogée au point que les descendants d'esclaves en viennent à fermer les yeux sur ce cauchemar en prôner de manière intempestive l'effacement et le pardon facile de cette horreur que l'on pourrait à juste titre qualifier de crime impardonnable, tant il est parvenu à nier à l'homme Noir son humanité ainsi que ses droits les plus fondamentaux, ce qui ne fut pas le cas pour les Juifs.
À travers son ouvrage Rosa Amelia Plumelle-Uribe nous révèle cette institution macabre qui dans son fond et sa forme exige que l'on tue à la tâche les esclaves en raison de la manne économique que représentait leur dur labeur, quoiqu'en dise Mr Guerlain, l'amnésique qui ose nier le fait que leur société et leur monde capitaliste s'est bâtit sur la sueur du peuple Noir.
À cette exploitation machiavélique s'adjoint une cascade d'actes de barbarie et de sadismes aux quels bons nombres de Noirs ont succombés
« Un jugement du conseil supérieur de la Martinique a condamné, le 17 juin 1679, plusieurs nègres à subir l'amputation d'une jambe, plusieurs négresses à avoir le nez coupé et tous à être marqués d'une fleur de lys empreinte sur le front avec un fer rouge, pour avoir cherché à s'évader. Les juges déclarèrent, dans cet arrêt, avoir usé d'indulgence... ( Joseph E. Morenas, "Précis historique de la traite des Noirs et de l'esclavage colonial" ) ( "La Férocité Blanche" p. 57 )
« Un jugement du Conseil supérieur de la Martinique condamna, le 20 octobre 1670, un Noir à avoir une jambe coupée puis exposée à la potence.
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